La ruche est un espace sombre, humide et chaud. Il devrait dès lors être propice au développement de différents microbes, champignons ou bactéries. Or, il en est rien. Les abeilles observent tout d’abord une hygiène absolue. Aucune abeille ne meurt dans la ruche, les cellules sont minutieusement nettoyées et tout détritus est emporté à l’extérieur. Si une musaraigne ou une souris pénètre dans la ruche et perturbe la colonie, les abeilles vont la tuer, mais comme elles n’auront pas la force de l’expulser, elles l’enduiront de propolis et ainsi la momifieront…
Les parois sont recouvertes de propolis dont les qualités antibactériennes sont reconnues et le miel comme le pollen contiennent également des substances similaires. Toutefois, les abeilles peuvent être malades. En raison de la taille de l’insecte, le diagnostic n’est pas facile.
On peut identifier deux maladies engendrées par des bactéries : la loque américaine et la loque européenne.Une autre pathologie est due à un protozoaire qui se développe dans le tube digestif de l’abeille : la nosémose.
Deux autres maladies sont engendrées par des acariens ; l’acariose des trachées et le varroa qui est arrivé en France dans les années 80.

Le varroa